Alternance sur la Corrosion sous Contrainte en milieu nucléaire F/H > Joboolo FR :

justify;>Le Département Matériaux et Mécanique des Composants (environ 165 permanents) porte la compétence Matériaux de EDF R&D.

Le Groupe Corrosion et Electrochimie du département MMC apporte une contribution active à l'accroissement des connaissances sur les phénomènes de corrosion pouvant affecter les composants des moyens de production électrique du Groupe EDF, par le développement de dispositifs expérimentaux dédiés et de codes de calcul prédisant le comportement de ces matériaux en fonction de leur environnement physico-chimique.

justify;>Le groupe Corrosion et Electrochimie (une vingtaine de personnes) propose un stage sur l'étude de l'influence du meulage sur la sensibilité à la fissuration par corrosion sous contrainte d’alliages de base nickel exposés en conditions représentatives du milieu primaire des réacteurs à eau sous pression.

justify;>Les Pénétrations de Fond de Cuve (PFC) des Réacteurs à Eau sous Pression (REP) sont élaborées en alliage austénitiques de base nickel A600 et soudées à la cuve par de l’alliage A182.

La surface est ensuite rectifiée par meulage puis détensionnée thermiquement.

Ces matériaux sont sensibles à la fissuration par Corrosion Sous Contrainte (CSC) dans les conditions du milieu primaire des réacteurs à eau sous pression (REP).

Afin d’estimer la sensibilité à la CSC de composants industriels tels que les PFC, qui sont difficilement réparables du fait de leur emplacement dans la cuve, EDF R&D développe des modèles de prévision de l’amorçage et de la propagation des fissures de CSC.

La démarche repose en grande partie sur des études expérimentales conduites en laboratoire.

justify;>Historiquement, les modèles de prévision ont été développés pour des surfaces dites « polies-miroir », ce qui a permis de décorréler l’influence des paramètres principaux sur le comportement en CSC, tels que la température, la teneur en hydrogène dissous dans le milieu ou la teneur en chrome du matériau.

Or, l’état de surface des composants industriels est plus complexe que celui d’une surface « polie-miroir ».

La rectification par meulage, par exemple, entraîne un gradient de microstructure dans l’épaisseur du matériau (taille de grain plus fine, zones déformées plastiquement, contraintes résiduelles, ….), qui peut influencer  significativement sur la sensibilité à la fissuration par CSC.

justify;>Une première étude de laboratoire a permis de meuler, grâce à un banc de meulage automatisé, des surfaces modèles dans des conditions qui se veulent représentatives du meulage industriel.

Des premiers résultats concernant le comportement en oxydation (étape préalable à l’amorçage des fissures de CSC) de ces surfaces modèles ont ensuite été produits.

justify;>Il est désormais nécessaire de produire de nouveaux résultats, tout en capitalisant ce qui a déjà été obtenu au cours de cette première étude, afin de progresser dans le paramétrage du modèle de prévision de l’amorçage et de la propagation des fissures de CSC pour les surfaces meulées.

L’objectif de cette alternance de 3 ans est de mener les programmes expérimentaux nécessaires et de proposer un nouveau paramétrage de la modélisation intégrant l’effet des états de surface.

En pratique, les missions confiées au futur alternant seront :

-    Bilan des connaissances dans la littérature ouverte internationale

-    Capitalisation des résultats des études antérieures

-    Définition du ou des plans d’expériences

-    Suivi des essais long terme d’oxydation en autoclave

-    Caractérisations mécaniques et microscopiques

-    Analyse des données expérimentales

-    Paramétrage des modèles pour intégrer l’effet du meulage

-    Rédaction d’un rapport d’étude

Aptitudes requises

Vous possédez un Bac+2 ou Bac +3, Matériaux ou Mesures Physiques.

Rigueur et esprit de synthèse

Aisance relationnelle

Vous montrer un fort intérêt pour :

o   les essais expérimentaux

o   les observations microscopiques (MEB principalement)

o    la modélisation